Mon parcours

Qui suis-je?

 

Qu’en est-il pour me décrire ?
Une naissance encore, ici, sur Terre.
Avec — je le sais — une mission bien particulière, bien précise.
Mais avant tout… il a fallu grandir. Comme tout le monde.

Et pourtant, très vite, cette soif de découverte.
Et en même temps, ce sentiment de lassitude : recommencer encore.
Revivre les mêmes choses.
Les épreuves. Se réparer. Continuer.
Un cycle un peu infernal, ces éternelles réincarnations.

Je suis née médium.
Avec plein de captations, de connexions à la nature, de ressentis.
Pour moi, c’était normal.
Mais je me rends compte très vite… que ce n’est pas la norme pour tout le monde.

J’ai grandi dans une famille où — je le comprendrai bien plus tard —
ma maman ne comprenait pas du tout ce que j’étais.
Une petite fille libre, avec plein de potentialité.
Et pour me faire aimer, j’ai renié mes dons.
Par amour pour elle.

De mes 7 ans à mes 20 ans : errance. Colère.
J’ai dû être la pire enfant du monde…
tellement j’avais des souffrances énormes.

J’avais perdu tout mes mondes…
Première blessure d’incarnation.

Et cette recherche incessante qu’on m’aime.
Parce qu’on ne m’a pas appris à aimer.
Ni à m’aimer.
On ne m’a pas appris à me guider.
On ne m’a pas appris ce que c’est… être une femme.

Alors je suis allée chercher cette reconnaissance ailleurs,
auprès des hommes.
Dans les extrêmes forcement
Expérimenter. Tester. Perdre. Me perdre.

Vers mes 16-17 ans, deux rencontres vont marquer un tournant.
Un attouchement sexuel d’abord.
Oui, ça s’est passé.
Mais je mets ça dans une boîte :
« Bon, il m’a touché les seins, ok, hop, sans plus. »
Et je continue ma vie.

Puis 2009.
Une soirée de réveillon.
Je bois trop pour mon âge.
Et là… on va abuser de moi.
Des vidéos tournent.
Et ça fait le tour du lycée.

Et toujours : le déni.
C’est fou, comme ça protège.
Je me dis :
« ça ne me touche pas. »
Et même encore aujourd’hui,
j’ai cette distance avec ce que j’ai vécu.
Et pourtant…
C’était un viol.
Oui, il y a eu pénétration.

Et puis… à mes 20 ans,
mon père et ma maman de cœur m’offre un channeling pour mon anniversaire.

Et là, tout change.
C’est le déclencheur.
Je commence à me
battre pour me retrouver.
Pour retrouver mes capacités.

Je me forme.
Je teste.
Je recommence à capter.

Et à 25 ans, mes guides me poussent :
« Reprends ta place. »
Guérisseuse. Sorcière. Thérapeute holistique. Chaman.
On peut m’appeler comme on veut.
Moi, je ne sais toujours pas vraiment me définir

Et moi, petite de 25 ans, je débarque dans les salons de bien-être…
face à des gens bien plus âgés, avec des années de pratique.

Mais j’ai mes bagages.

Ma caisse à outils thérapeutique
Mes connexions.
Mes perceptions.

Alors j’y vais.
Mais avec mes peurs, avec mon mal-être.
Est-ce que je suis vraiment à ma place ?
Est-ce que j’ose la prendre ?

Je ne me sentais pas légitime.

Et même là…
je ne me sentais toujours pas totalement légitime.
Mais les soins arrivent.
Le bouche-à-oreille fonctionne.

Et puis… Australie. États-Unis. Londres. Inde. Russie…
Des soins à travers le monde.

Mais j’ai encore cette sensation que je ne suis pas totalement complète.
Mais je suis en chemin.

Et j’ai déjà tellement réparé.
Et pour ça :
éternelle reconnaissance en vers moi même

Je ne veux pas qu’on dépende de moi.
Je veux libérer.
Remettre l’humain dans sa souveraineté.
Comprendre ses traumas.
Ici ou ailleurs.

Qu’on brise le cycle.
Qu’on plonge une bonne fois pour toutes…
et qu’on
transmute.

Parce que les blessures peuvent devenir des forces.

Parce que trop de femmes — et d’hommes —
ont vécu l’impensable, le rejet de leur corps, et j’en passe…
et je suis là pour
re-sacraliser.

Apprendre à t’aimer

Apprendre à te respecter

Apprendre à t’écouter

Je ne suis pas parfaite.
Je suis humaine.
Mais je suis là.
Présente.
Et je fais ma part.

Mes blessures, mes forces.
Au final… je comprends mieux.

Un jour, mon guide me dit :
C’est par rapport à ce que tu as vécu que tu as la clientèle que tu as.

Et oui.
Forcément.

Quand on vit certains traumas, certains traumatismes…
on peut aider.
On est plus à même d’aider celui ou celle qui a traversé les mêmes abysses.

Et comme moi, je me suis acharnée à me réparer…
je peux l’enseigner.

À travers ce que j’ai vécu.
À travers comment j’apprends, chaque jour, à m’aimer un peu plus.
À me respecter un peu plus face aux autres.
À prendre ma place.
À oser communiquer.

Eh voilà,
Je suis là, avec vous.
À me livrer.

J’ai 33 ans maintenant.

Et je doute.
Toujours.
Mais j’ai
cette petite voix derrière,
qui me pousse.
Toujours.

À être là où je suis.
À vous rendre libres.
À vous guider,

si vous choisissez
Un peu de ma guidance.

 

Stéphanie

Aujourd’hui, je suis heureuse et épanouie, car je me retrouve sur mon Chemin.

Just relax
Enjoy
Be happy
Have fun